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Il était une fois la Ferme du Joyeux Laboureur

De la ferme laitière à la ferme céréalière

La Ferme du Joyeux Laboureur se situe au lieu-dit « Le Vau », sur la commune de Marçay, en Indre et Loire. Guillaume Turquois représente la 4ème génération de cette ferme familiale.

Dans le début des années 40, son arrière grand-père Norbert Samson, reprend en location cette ferme en friche. Il relance son activité avec l’élevage de vaches laitières et la culture de céréales. A cette époque, le grand-père de Guillaume, Maxime, est commis sur l’exploitation. Il s’occupe de l’élevage et travaille les sols avec des chevaux…mais pas que…effectivement l’arrière grand-père Samson a une fille unique, Eliane, qui ne résistera pas longtemps aux charmes et au courage de Maxime !!! Une histoire d’amour débute alors entre Eliane et Maxime…

Dans les années 60, Eliane et Maxime, reprennent la ferme et la font prospérer. La période est favorable. L’exploitation évolue avec la construction d’une nouvelle écurie pour accueillir 60 vaches laitières, un système de traite centralisée et du matériel moderne pour le travail dans les champs. Le travail est dur, en revanche la rémunération des diverses productions est digne. Eliane et Maxime mènent leur outil de travail avec le plus grand soin et donnent naissance à 3 enfants : Robert, Alain (le papa de Guillaume) et Claudine. L’avenir semble tout tracé d’autant plus que Mr Cailleteau, le propriétaire de l’ensemble de la ferme, décide de la céder à Eliane et Maxime qui en deviennent propriétaires.

Dans les années 80, les fils, Robert et Alain, s’organisent en GAEC pour reprendre l’exploitation à la suite de leurs parents. Cette décennie est marquée par l’arrivée des quotas laitiers qui déstabilisent complètement les modes d’organisation et la façon de produire. On commence à rentrer dans la période du « toujours plus » de terres, de vaches, de matériels…mais aussi, en contrepartie, de charges à payer…un engrenage que nombre d’éleveurs ont vécu et vivent encore!!! L’exploitation évolue mais le GAEC n’a pas le dynamisme nécessaire pour passer au cap supérieur. Il est alors dissolu au milieu des années 90. Alain, le papa de Guillaume, reste seul sur la ferme et tente de la maintenir à flot. Malheureusement, malgré un travail intense, l’exploitation sombre dans la vétusté et l’absence de rentabilité.

Pendant ce temps là, Karine et Guillaume (fils d’Alain), suivent leur route. Tous deux, issus du milieu paysan et du même village, se connaissent depuis leur plus jeune âge. Karine suit des études de commerce. Guillaume fait des études agricoles mais l’élevage laitier ne l’attire pas. Passionné par le végétal, il se dirige vers un BTS en aménagement paysager. En 1998, il crée une entreprise d’aménagements de jardins sur le site de la ferme.

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